Comment se passe un essai chez High Side
billetOn entend souvent que l’on a un métier de rêve. On essaie les dernières nouveautés, dans des cadres idylliques. Et on est conscient de notre chance. Raison pour laquelle, on a décidé de vous en faire profiter en vous invitant sur un essai, en notre compagnie !
Pour vous expliquer comment se déroule un essai chez nous, on va vous parler d’une journée qu’on a passé il y a quelques mois : à l’occasion de la sortie de la nouvelle Duke 790, on a invité 4 veinards à venir l’essayer sur nos routes. C’est ainsi que Loïc, Mélanie, Jean-Luc et Jonathan se sont retrouvés pour deux jours de roulage tous frais payés sur la Côte d’Azur. Voici ce qui s’y est passé mais aussi ce qu’il se passe normalement.
Découverte des motos
Ce qu’il s’est passé : Quatre KTM 790 Duke fraichement rodées attendaient les participants à la concession CTM 83. Café, croissant, tout le tralala, on avait mis les petits plats dans les grands et les Duke sous bâche.
Ce qu’il se passe normalement : D’abord, on commence par passer 15 minutes à trouver les clés des motos. Typiquement, la personne qui les cherche harcèle toute la rédaction, en soupçonnant tout le monde de les avoir, avant de se rendre compte qu’elles sont sur son bureau. Ensuite, on détaille les motos sur le parking : la finition, l’équipement, les pneus… Tout ce qu’on n’a pas pu voir en photo. Ça ressemble un peu à une discussion de comptoir, mais sans l’odeur de café froid et de mauvais vin blanc. C’est assez sympa.
Formation Technique
Ce qu’il s’est passé : Hervé, patron de la concession, a formé les participants à l’électronique de la machine et leur a révélé ses secrets. De quoi apprendre à la configurer à la carte avant de prendre le guidon pour deux jours !
Ce qu’il se passe normalement : C’est certainement la partie la plus désagréable du boulot : essayer de comprendre comment fonctionne le paramétrage de l’électronique. Autant, certaines marques sont très intuitives (KTM, par exemple), d’autres sont vraiment galère (je pense que j’aurais pu mourrir de vieillesse avant de réussir à désactiver le TC d’une Aprilia, si j’avais pas appelé l’importateur pour lui demander comment faire).
Roulage tous ensemble
Ce qu’il s’est passé : Un parcours à travers nos plus beaux spots était prévu : 400 km de paysage variés, de virages à gogo et de soleil. Le but : vous laisser un souvenir mémorable de notre région.
Ce qu’il se passe normalement : On a rarement le temps de faire autant de kilomètres avec les motos. Tout simplement parce qu’une journée sur la moto est une journée durant laquelle on n’écrit pas d’article, ne répond pas aux mails ou ne prépare pas nos prochains essais… En règle générale, on fait un peu plus d’un plein (entre 200 et 300 km) et cela nous permet de faire largement le tour de la machine. Le fait de passer souvent d’une moto à une autre permet de déceler rapidement leurs défauts et leur qualités. D’autant plus lorsqu’il s’agit de route que nous connaissons par coeur ! Si on essaie des motos faites pour voyager ou que la thématique s’y prête, on fait plus de kilomètres, bien évidemment (et là , y a pas de limite !). Puis, si on a le temps, on fait toujours en sorte de prendre le chemin le plus long pour rentrer au bureau… On prend aussi les motos pour rentrer chez nous ou rouler les jours suivants si on a des doutes sur certaines de nos sensations.
Détente
Ce qu’il s’est passé : Entre deux sessions de roulage, on a quand même pris le temps de descendre des motos pour profiter de la mer et des paysages idylliques. L’occasion de débriefer sur les sensations de chacun et de taper la pose !
Ce qu’il se passe normalement : On n’a jamais le temps de faire ça. Je pense même que certains essayeurs ont oublié qu’il y avait la mer Méditerranée à 5 kilomètres du bureau. La raison est que la réalisation des images nous prend un temps infini et que chaque seconde passée à se détendre, c’est autant de photos/vidéos en moins…
Séances photos
Ce qu’il s’est passé : Des séances photos étaient prévues tout au long du parcours. Histoire de découvrir le métier de journaliste-essayeur de l’intérieur et de repartir avec quelques souvenirs !
Ce qu’il se passe normalement : On préfère attaquer les photos au début de l’essai car les motos sont encore propres et en cas de pépins, on a déjà des images. Le plus difficile, ce sont les actions à plusieurs qui demandent à se caler précisément. Et avec des collègues qui ont la précision de rhinocéros aveugles (je citerai pas de noms…), c’est parfois très long. Normalement, le seul passage où on pense avoir une belle position et que personne ne cache personne, le photographe est en train de regarder son téléphone. Pour ce qui est des photos solo, c’est toujours pareil : quand on est sur le point de rentrer une figure que l’on travaille depuis des mois, tout le monde décide que la séance est finie et qu’il faut partir sur un autre spot. En gros, c’est une succession de petites frustrations, compensée le soir quand on rentre au bureau et qu’on se rencontre qu’il y a 2 images (sur 1548) potables.
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