Depuis la Saison 2 de High Side, on a décidé de classer les motos essayées dans l’émission. Pour cela, on utilise l’Échelle du Top. Elle nous permet de savoir si une moto est « Pas Top », « Moyen Top », « Top » ou « Mega Top ». Et voici les 5 meilleures que l’on a essayées.
Quand on place les motos essayées dans High Side sur l’échelle du top, on les note selon 5 critères : le moteur, le freinage, le châssis, le confort et la polyvalence. En additionnant ces notes sur 20, on a une note sur 100. Vous pouvez retrouver le classement de toutes les motos essayées en visitant l’Échelle du Top.
[ts_toggle admin-label= »Toggle » element-icon= »icon-resize-full » title= »Pourquoi ce sont (presque) toutes des trails ? » description= »Pour avoir une bonne note sur l’Échelle du Top, rien ne sert d’exceller dans un domaine : il faut que la moto soit bonne un peu partout. Et de ce côté, les trails sont les meilleurs. Ils marquent des gros points grâce à leur polyvalence. Si en plus ils sont équipés de composants haut-de-gamme, ça fait une excellente note ! Et c’est le cas des trois machines qui composent ce top 3″ state= »closed » reveal-effect= »none » reveal-delay= »delay-500″ element-type= »toggle » custom-classes= » » lg= »y » md= »y » sm= »y » xs= »y » ][/ts_toggle]
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BMW R 1200 GS : 77/100
Moteur : 15/20
Le Boxer est coupleux, puissant, mais surtout bourré de caractère : entre le son qu’il dégage et ses vibrations, c’est une avalanche de sensations à chaque rotation de la poignée ! En plus de cela, il est d’une facilité exemplaire : pas d’à-coup, pas de montée en régime trop violente. Ça lui fait donc une excellente note.
Notons tout de même qu’il s’agit du 1200 cm3 et non du 1250 (qui a hérité d’une distribution variable). Le nouveau bloc est plus puissant, plus coupleux… Et toujours aussi sensationnel et facile ! Nul doute que sa note serait meilleure (et la place de la GS dans ce classement aussi !)
Freinage : 15/20
Les commandes d’une BMW sont toujours particulières : elles sont « molles ». On les actionne avec peu d’effort. C’est assez déroutant au début, mais ça n’enlève rien aux qualités du freinage de la GS. Parfaitement endurant, procurant un bon feeling, il est aussi assez puissant et mordant.
Châssis : 13/20
C’est là que la GS perd quelques points. Elle est rattrapée par les lois de la physique. Elle pèse 244 kilos, donc même si la GS est surprenante côté agilité, ce n’est pas une référence. Sa géométrie de trail ne la rend pas très précise. Côté stabilité, c’est pas mal en entrée de virage : le telelever permet de bien réduire les mouvements. En revanche, à l’accélération, elle a tendance à avoir du mouvement. Cela s’explique par la taille de ses pneus : du 170, pour une moto aussi lourde et puissante, c’est un peu juste. Pour ce qui est de la facilité, aucun souci : elle se pilote aisément.
Confort : 19/20
Attention, référence. La GS est faite pour les voyageurs. Ce qui veut dire que vous pouvez faire le tour du monde à son guidon, sans avoir une seule courbature. Donc elle fait référence en la matière : son telelever la rend parfaitement confortable sur les bosses. Sa selle est moelleuse et ferme à la fois. Et une fois la bulle en position haute, vous ne recevez plus un brin d’air. On ne lui a pas mis la note maximale en confort car on a tout de même le dos très droit, sans qu’il soit maintenu. Sur ce point, une Gold Wing fait mieux. Mais c’est vraiment pour pinailler…
Polyvalence : 15/20
La grande qualité des trails, c’est leur polyvalence. La GS prend donc des gros points sur ce critère. Déjà, elle peut rouler vite sur route, ce qui la rend assez sportive. Ensuite, elle est à l’aise dans la terre. Elle ne perd donc pas trop de points sur ces deux critères pourtant opposés. Pour le tourisme, compte-tenu de son confort, son autonomie et sa capacité de chargement, c’est carton plein. En duo, pareil. On pourra juste lui reprocher une hauteur de selle passager importante, qui ne la rend pas très accessible aux petits gabarits. Mais là aussi, on pinaille…
2
KTM Super Duke 1290 GT : 78/100
Moteur : 16/20
175 chevaux. 14,3 mkg de couple. C’est beaucoup. C’est même pas loin d’être les plus grosses valeurs du marché. Raison pour laquelle elle marque de gros points sur ces deux critères. Pour ce qui est du caractère, c’est du velu. Le moteur vous arrache les bras à chaque rotation de la poignée, déleste la roue avant et vibre juste assez pour être agréable. La contrepartie de tout ça, c’est que la Super Duke GT est agressive et il faut être prudent avec sa poignée de gaz. C’est donc moins bien que la moyenne en facilité.
Freinage : 19/20
Étriers Brembo M50. Tout se résume à ça. C’est un modèle qui équipe normalement les machines hypersportives, plus difficiles à ralentir. Autant dire que sur la Super Duke GT, les étriers font un excellent travail. On a l’impression d’avoir les doigts directement reliés au disque et de doser très précisément la puissance dont on a besoin. Le tout avec très peu d’effort sur le levier, juste assez dur pour procurer un feeling parfait.
Châssis : 13/20
Si François a décidé d’amener la Super Duke GT sur piste lors de son essai, ce n’est pas pour rien. Malgré son côté voyageuse, cette machine est efficace. Agile, précise, facile… Elle fait tout assez bien. Ce qui l’aide particulièrement, c’est son centre de gravité assez haut, qui lui permet de tourner en virage avec peu d’angle. On apprécie également la rigidité globale de la moto, qui permet une bonne stabilité en courbe et au freinage !
Confort : 16/20
La Super Duke GT a été pensée pour tailler la route. Donc elle est confortable. On pourrait juste lui reprocher une selle un peu dure. Pour le reste, c’est du tout bon : la position est parfaite, assez droite, sans appui inconfortable. Les suspensions électroniques permettent de conserver une assiette stable dans le bosselé et sa bulle améliore grandement la protection !
Polyvalence : 14/20
Évidemment, la Super Duke GT fait bien un peu partout. Sportive, capable de tailler la route et confortable pour un(e) passager(e)… La seule chose que l’on pourrait lui reprocher, ce sont ses faibles capacités en tout terrain. Mais si elle était meilleure dans ce domaine, elle serait moins sportive. Donc sans se transformer en trail, on se demande bien comment elle pourrait avoir plus de points !
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la KTM Super Duke 1290 GT
à Alès 16, 17 et 18 août !
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KTM Super Adventure 1290 : 80/100
Moteur : 16/20
Attention, on est en présence d’un gros morceau. Ce moteur est le même que celui de la KTM Super Duke GT. Il a juste été calmé pour la Super Adventure. Résultat : il a perdu en caractère (moins de vibration, moins d’agressivité) et gagné en facilité. Ce n’est tout de même toujours pas un exemple de ce côté-là : ça reste un gros pétard, et il faut s’en méfier !
Freinage : 17/20
Comme de nombreux trails, la Super Adventure mise sur un freinage puissant, mais pas trop agressif. Cela lui permet d’être efficace aussi bien sur le bitume que sur la terre. Il parvient à ce compromis grâce à un levier un peu mou à la prise des freins. On n’a pas l’impression de forcer dessus, mais la moto s’arrête tout de même promptement.
Châssis : 13/20
La Super Adventure est le calvaire des manufacturiers pneumatiques : imaginez, elle développe 160 chevaux, pèse 215kg à sec mais a un pneu arrière en 170. Cela veut dire qu’elle ne peut pas compter dessus pour se stabiliser. Toutefois, elle arrive à un bon compromis entre agilité (même si son centre de gravité haut la rend un peu lourde sur les changements d’angle) et stabilité. Il s’agit d’un trail, donc la précision n’est pas son fort non plus. Mais son comportement sain la rend au final assez facile !
Confort : 18/20
En tant qu’étendard de la notion de tourisme chez KTM, la Super Adventure dispose de ce que les Autrichiens ont fait de mieux en termes de confort de selle et de protection. Ça fait partie de ce qu’il y a de mieux sur le marché. La position et les suspensions sont un chouïa plus sportives que sur une moto de grand tourisme, mais c’est bien suffisant pour rouler (très) longtemps.
Polyvalence : 18/20
Forcément, quand vous êtes un trail à tempérament sportif, vous marquez beaucoup de points du côté de la polyvalence. Pour le tourisme et le duo, difficile de trouver mieux. Dans la terre, c’est vraiment impressionnant. Même dans des chemins défoncés, la Super Adventure est capable de passer sans que vous ayez à l’hélitreuiller. À noter que pour rouler vite, elle fait aussi le taf. Avec toutes ces qualités, elle est l’une des machines les plus polyvalentes que l’on ait essayées… Et au final la meilleure. Pour le moment…